A quoi mesurer que l’on avance?
Pensées Nov 11, 2020
La route est longue et sinueuse. Quand on marche, on peine à voir le paysage défiler. Puis on se souvient: c’était il y a un an seulement? Je découvrais telle ou telle chose?!
Quand on regarde en arrière, on parvient à voir les progrès car on se revoit au point de départ et force est de constater que l’on a avancé. Mais parfois, on a besoin de mesurer ses progrès par rapport à hier. Dans le court temps, on a besoin de voir si les choses changent.
On doit devenir observateur des micro mouvements.
En voici quelques uns qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille:
- les synchronicités qui se multiplient: vous pensez à votre chat et il apparait, vous pensez à une personne et votre téléphone sonne
- les heures miroir 00:00, 11:11 sur lesquelles votre regard tombe sans cesse
- la fluidité: vous vous apprêtez à faire quelque chose et trouvez toutes les choses nécessaire sous votre main
- le coup de main de l’invisible: vous arrivez dans en endroit habituellement bondé et il est désert, tous les feux sont au vert
- le calme qui vous envahit de plus en plus souvent
- les déraillements d’humeur – le doute qui vous envahit, la peur, la colère – mais dont vous prenez non seulement conscience immédiatement, mais sur lesquels vous parvenez désormais à travailler en « live »
- la lecture facilité des gens et des événements. Tout à coup, le fil des choses semble clair.
- votre intuition qui s’éguise
- une impression de disposer de plus d’informations
- des perceptions sensorielles aiguisées
- des sensations dans votre corps plus fréquentes et de plus en plus claires
- un impact direct sur vos proches: quand vous bougez, ils bougent en mieux comme en pire, comme si votre énergie était liée
- des compréhensions soudaines et de plus en plus fréquentes
- des évidences, des informations soudaines
- …
Chacun peut certainement ajouter à cette liste encore plein d’autres éléments mais voici pour ma part ceux que j’ai eu l’occasion d’observer. Ce qui caractérise l’évolution c’est leur apparition et leur fréquence.
A chaque fois que je doute, je remarque une floppée de signes. Signes que le doute est un éléments du parcours et non un arrêt de celui-ci. Signe que le doute est une partie de l’apprentissage.
Désormais, quand je doute, je me demande « que dois-je apprendre de cela ». La pire des journées est une apprentissage que l’on doit faire. Aussi, si à la fin de la journée, tu es parvenu à comprendre le message, alors tu as grandit.