Je ne sais pas si on apprend correctement aux jeunes filles à devenir des femmes libres, aimantes et aimées. Le dogme patriarcal prend tellement de place sans que l’on s’en rende compte, que la femme est rapidement condamnée à être dans le faire plutôt que dans l’être. Il suffit de regarder le nombre d’injonctions que l’on reçoit: souffrir pour être belle, se marier, avoir des enfants, gérer ses émotions, cesser de pleurnicher, faire attention parce que c’est trop risqué pour une femme, pas faire de vagues, ne pas être hystérique…

Au nom de quoi devrions-nous nous conformer au désirs des autres? Pourquoi ne serions-nous pas suffisantes, capables telles que nous sommes?
Pourquoi ne pourrions-nous pas laisser éclater cette féminité, cette douceur et cette émotivité qui est la nôtre?

Le féminin sacré c’est la pleine acceptation de ce qui nous rend unique: notre hypersensibilité, notre vulnérabilité, notre force incroyable, notre courage, notre capacité de résilience, nos émotions, notre conscience innée de la tribu et de l’autre, notre corps et ses délices, notre sexualité, notre maternité, notre amour de soi et des autres et toutes nos qualités.

L’éducation – en particulier judéo-chrétienne mais pas que – nous a appris à nous dissimuler (notamment nos corps, nos émotions), à nous censurer (notre avis, notre douleur, nos larmes) et à voir tout ce qui faisait notre force comme des faiblesses: émotivité, hypersensibilité, vulnérabilité…

Si l’on veut une société juste pour les femmes, il y a certes du travail à faire sur les hommes, mais il y en a beaucoup à faire sur nous-même.

Libérer son féminin sacré c’est:

• Accepter toutes nos émotions et les célébrer pour ce qu’elles nous font nous sentir vivantes et humaines (je pleure parce que mon âme est belle et sensible)
• Accepter de se mettre au centre de ses désirs et de ses besoins; les autres après (fini la mère ou femme sacrifice)
• Soigner ses blessures, parce que nous sommes plus que ce à quoi les autres nous ont réduit, et leur rendre avec gratitude (pardonner) ce qu’ils nous ont permis d’apprendre sur nous même, nous rendant plus forte
• Jouir de la vie, de l’amour, des petits plaisirs, de tout, chaque jour
• Rire, bruyamment, souvent, sensuellement, librement
• Se libérer des influences de notre lignée matriarcale (ce que les autres femmes de la famille ont fait ou font leur appartient)
• Se trouver suffisante telle que nous sommes
• Se libérer du joug de la société qui a défini un rôle limitant pour nous
• Se libérer des croyances limitantes des autres et de ce qu’ils peuvent penser de vous (une femme peut pas faire ceci ou cela)
• Faire confiance à votre intuition; elle est juste
• Revendiquer sa place et faire son chemin dans ce qui vous convient à vous

L’équilibre du féminin sacré est à cheval entre les chakras de l’ancrage / de la sexualité, des émotions et de la spiritualité (intuition). Lorsque votre féminin sacré sera bien en place, l’évidence même de ce que vous êtes rendra les choses fluides.

Pas besoin d’utiliser les armes des hommes (la force, souvent), les nôtres – l’amour et la douceur – ont le mérite de rendre bien plus libres et bien plus heureux.

Soyez telles que vous êtes, vous êtes parfaites!

Written by

Sandrine Szabo

Je partage mes découvertes et mon émerveillement de tout ce que j'ai la chance de rencontrer ou de vivre depuis que j'ai débuté mon travail spirituel. Ma vie à beaucoup changé, pour le mieux, et je suis très reconnaissante pour tout ce que cela m'apporte. Prends ce qui te parle et partages si le coeur t'en dit. Bonne lecture et bon voyage à toi.