Ce moment de prise de conscience
Pensées Mai 16, 2020
La santé fait des siennes. On dort un peu moins bien, on digère un peu moins bien. Le dos se bloc. Marcher devient pénible. Se pencher pour lasser ses chaussures aussi. Les migraines s’installent.
L’humeur devient plus souvent qu’à l’ordinaire maussade. On a plus envie de se retrouver seul. La compagnie nous ennuie. Nous fuyons les conversations de badinage.
La motivation est en berne. Pourtant on aime notre métier. Pourtant on a pas de quoi se plaindre.
On a l’impression d’être de moins en moins bien compris. Notre femme, notre mari, nos enfants, nos collègues ne comprennent pas nos sautes d’humeur.
Parfois c’est un élément déclencheur comme le décès d’un proche, ou une personne toxique qui fait l’acte ou le geste de trop. Parfois c’est au travail que tout éclate.
Brun out, crise de la quarantaine, de la cinquantaine, de la trentaine, crise de couple, crise existentielle…. Peut importe le nom qu’on lui donne, elle est là et on ne peut plus ignorer les symptômes.
Avant le début de cette crise, on pouvait encore faire comme si on ne voyait rien. Maintenant on ne peut plus. C’est là.
Oppressé. Inquiet. Perdu.
Nos pensées tournent en boucle. On a tout à coup perdu l’horizon de vue.
Dans ce cas là, ce qui reste à faire c’est de laisser faire.
Vous n’êtes pas là par hasard.
La nature du moment que vous traversez et le moment où vous le traversez ne sont pas un hasard.
Il est temps d’écouter ce que votre corps et vos émotions ont à vous dire.